Dans beaucoup de domaines d’activités, les femmes sont sous-représentées, leur permettre d’accéder au maximum de métiers dès leur plus jeune âge, en formation initiale, devient une nécessité.
Il n’y a pas de doute, pour de nombreux pays en voie de développement, l’enjeu est l’éducation des filles. Quand on sait que :
“ 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans sont encore privées d’école, 63 % des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes ; 1 fille sur 4 ne va pas à l’école dans les pays en développement.. »
plan international
En prenant conscience de ces chiffres, on se dit qu’un gouvernement qui souhaite que son pays monte en compétences se doit d’investir sur l’éducation des filles. Mais comment jeter la pierre à ces pays, sans remettre en cause la nécessité de l’éducation des filles, quand on réalise que dans les pays industrialisés tout n’est pas gagné.
Quand un homme rencontre des difficultés dans un métier, c’est une catastrophe pour les femmes, prenons l’exemple des paysannes avec ce magnifique article de basta « Plus invisibles que les paysans : les paysannes » on y explique la très lente féminisation du métier d’agricultrice…
D’autres métiers demeurent difficile d’accès pour les femmes alors qu’inverser la tendance ne peut que bénéficier aux pays et à l’économie.
Selon Womens Forum,
« il est crucial que les femmes aient les mêmes opportunités, les mêmes atouts, les mêmes compétences et les mêmes expertises que les hommes pour concevoir ces métiers d’avenir et en bénéficier pleinement. Il s’agit d’une question de justice, d’équité, mais aussi de performance économique : 240 millions d’emplois peuvent être créés d’ici 2025 et 28 trilliards de dollars ajoutés au PIB mondial si les femmes et les hommes sont représentés à part égale. »
On parle beaucoup des métiers de l’IT et de nombreuses structures qui mettent en place des formations pour les femmes soient plus représentées. Pour n’en citer quelques-unes en France : la capsule, Social Builder, Numériques pour elles, Descodeuses, Adatechschool.
Pour que les choses puissent vraiment aller dans le bon sens et comme cela a été déjà dit, les modifications et les changements doivent s’opérer en formation initiale : en primaire, au collège et au lycée. Nous ne remercierons jamais assez les hommes féministes qui ont défendu et continuent à défendre les causes féminines ( voir l’article sur « les hommes féministes » sur le site rajart.fr )
